
le Collectif d'Associations et de citoyens, qui s'est constitué pour réaliser la première <<< Marche des Fiertés >> à La Ciotat le14 juin 2025,
+ Une soirée (le 12 juin) de diffusion de courts-métrages sur les thématiques de Genre, d'Identité et de Citoyenneté...
Rendez-vous à 9h le 14 juin place Evariste-Gras (maquillage, préparation de chars, musique...), puis déambulation en centre-ville de 10h à 12h, jusqu’à la place du 8-Mai 45.
"Bonjour, Je suis chargée par le Collectif d'Associations et de citoyens*, qui s'est constitué pour réaliser la première <<< Marche des Fiertés >> à La Ciotat le14 juin 2025, de mettre en œuvre -avec un membre du collectif- une soirée (le 12 juin) de diffusion de courts-métrages sur les thématiques de Genre, d'Identité et de Citoyenneté.
Je présenterai cette soirée cinématographique. J'ai de quoi faire... avec d'autres fonctions également sur la Communication et recherche de Partenaires. On enverra d'autres infos bien sûr. On est << sur le pont >>.
Bien amicalement. Michèle Philibert (Ex Festival Reflets - Marseille)."
* Avec Amnesty international La Ciotat Aubagne, L’Art Hic et Hoc, La Collective Ciotadenne (...)

Après des années de décisions contradictoires, la plus haute juridiction italienne apporte une clarté et une dignité attendues depuis longtemps pour les parents lesbiens.
La Cour constitutionnelle italienne a rendu une décision historique en faveur des couples de même sexe, déclarant que les parents lesbiens qui conçoivent par FIV à l'étranger doivent tous deux être légalement reconnus comme mères, même si l'une n'est pas le parent biologique...
Le tribunal a jugé que le refus de reconnaître légalement la mère non biologique va à l'encontre des principes constitutionnels d'égalité et d'identité personnelle et porte atteinte au droit de l'enfant à recevoir des soins, une éducation et un soutien émotionnel de la part de ses deux parents.
Cette décision tant attendue annule une partie d'une loi de 2004 qui empêchait les deux femmes d'un couple homosexuel d'être légalement enregistrées comme mères. Cette décision apporte une clarté juridique attendue depuis longtemps pour les familles LGBTQ+, soumises à une reconnaissance disparate selon leur lieu de résidence en Italie.
Dans certaines municipalités, les maires ont autorisé la présence des deux mères sur l'acte de naissance d'un enfant. Dans d'autres, la mère non biologique a été totalement exclue, laissant les familles vulnérables et inégalement protégées. Comme l'a souligné la Cour, « ces résultats divergents reflètent une réalité sociale changeante à laquelle le législateur n'a pas encore réagi. »
L'affaire à l'origine de cette avancée décisive a été portée devant un tribunal de la ville toscane de Lucques, où un couple de lesbiennes contestait le refus de reconnaissance de la « double parentalité ». Les juges ont mis en doute la légalité de l'interdiction de la reconnaissance légale des deux mères, notamment lorsque toutes deux avaient consenti à la conception et élevé l'enfant ensemble.
Les défenseurs des droits LGBTQ+ ont salué cette décision comme une avancée majeure dans un pays où les familles homosexuelles ont souvent été laissées pour compte.
Marilena Grassadonia, militante du parti d'opposition italien de gauche, a qualifié cette décision de « journée historique » et a déclaré qu'elle « restitue la dignité et la sérénité aux nombreuses familles arc-en-ciel qui vivent dans notre pays », selon Reuters.
Bien que cette décision marque un tournant significatif vers l'égalité, elle ne modifie pas la législation existante concernant l'accès à la FIV. Selon la législation italienne actuelle, la FIV reste largement réservée aux couples hétérosexuels. Pour les couples homosexuels, la décision d'approuver le traitement est malheureusement laissée aux médecins, qui évaluent chaque cas individuellement.
Dans un arrêt distinct rendu le même jour, la Cour constitutionnelle a confirmé cette restriction pour les femmes célibataires, déclarant que la loi n'était pas inconstitutionnelle. Elle a toutefois laissé la porte ouverte à des modifications ultérieures, précisant que les règles pourraient être révisées si les parlementaires décidaient d'agir.
Ce type de volonté politique a été rare sous le gouvernement conservateur de la Première ministre Giorgia Meloni, qui a adopté une position agressive contre les droits LGBTQ+ et la liberté reproductive.
L'année dernière, l'Italie a adopté l'une des interdictions les plus sévères matière de GPA , érigeant en infraction pénale le recours à des services de GPA à l'étranger, même dans les pays où cette pratique est légale. Les contrevenants encourent jusqu'à deux ans de prison et des amendes pouvant atteindre un million d'euros. Meloni a qualifié la GPA de « pratique inhumaine » et a ajouté : « Je soutiens le projet de loi qui en fait un crime universel. »
Les associations LGBTQ+ et les défenseurs des droits reproductifs ont dénoncé cette loi, la qualifiant de discriminatoire et idéologiquement motivée. Michela Calabrò, responsable du Réseau des femmes transféministes d'Arcigay, a déclaré que cette loi constituait un « grave déni des libertés individuelles et de l'autodétermination » qui « non seulement limite la liberté de choix, mais alimente également une vision patriarcale du corps des femmes ».
-"Chaque femme doit avoir le droit de décider comment, quand et si elle souhaite mener une grossesse, et la gestation pour d'autres peut être un choix conscient et altruiste", a-t-elle déclaré dans un communiqué l'année dernière . « Cette mesure met en évidence l'incapacité du gouvernement et du Parlement à traiter d'autres questions importantes et urgentes dans notre pays. »
Cependant, la décision de la Cour constitutionnelle sur la FIV laisse espérer que, malgré la résistance politique, la loi est capable de s'adapter à la vie, à l'amour et aux familles des personnes LGBTQ+ en Italie.
Source ►gomag.com - 22/05/2025

Deux adolescents, dont un mineur, ont brutalement battu une femme de 19 ans dans un McDonald's de banlieue après avoir fait des commentaires désobligeants sur son orientation sexuelle, selon la police locale.
La police a déclaré que l'agression qui s'est produit le 13 Mai, a commencé lorsque les deux suspects, âgés de 19 et 16 ans, ont fait des remarques désobligeantes sur l'orientation sexuelle de la victime.
La victime, identifiée plus tard comme étant Kady Grass, a subi de graves blessures et a été transportée dans un hôpital local, où elle a été soignée et a depuis été libérée.
À l'issue d'une enquête, le bureau du procureur du comté de Kane a approuvé plusieurs chefs d'accusation contre les suspects, selon la police. John Kammrad, 19 ans, a été inculpé de coups et blessures aggravés dans un lieu public, d'agression collective et d'autres délits.
Kammrad a été placé en garde à vue samedi, tandis que le suspect mineur s'est rendu vendredi.
Kady Grass a déclaré que l'agression s'était produite alors qu'elle était en ville pour assister au concert de la chorale de sa cousine de 13 ans.(...)
Le chef adjoint de la police de Carpentersville, Kevin Stankowitz, a déclaré que l'incident « souligne l'importance de lutter contre la violence et la discrimination » au sein de la communauté, selon le communiqué de presse.
Dans un courriel adressé à NBC Chicago, Stankowitz a déclaré que le département avait collaboré avec le bureau du procureur du comté de Kane pour déterminer s'il fallait ou non porter plainte pour crime de haine..."
Source ►nbcnews.com - 20/05/2025

En France, les violences anti-LGBT+ en hausse : 4 800 infractions recensées en 2024
Cette progression annuelle traduit une recrudescence des actes hostiles, en particulier des violences physiques, des menaces ou encore des insultes...
Deux tiers des infractions recensées relèvent de crimes ou de délits, des faits plus graves, dont le nombre a bondi de 7 %. Les contraventions, de leur côté, augmentent plus modestement (+1 %), mais certaines prennent de l’ampleur, notamment celles liées au harcèlement en ligne : 9 % des amendes concernent des actes commis sur internet.
Localisation des infractions
La géographie de ces violences suit une tendance déjà connue : ces actes sont majoritairement commis dans les grandes agglomérations, principalement dans les villes de plus de 200 000 habitants, où la visibilité des personnes LGBT+ est souvent plus forte mais aussi plus exposée.
Profils des victimes et des auteurs
Les données révèlent également des profils préoccupants. Les auteurs sont très majoritairement des hommes (83 %), dont plus de la moitié ont moins de 30 ans. Les victimes sont elles aussi en majorité masculines, à 70 %, souvent jeunes également.
Taux de dépôt de plainte
Mais ces chiffres, déjà alarmants, ne reflètent qu’une partie de la réalité. D’après l’enquête « Vécu et ressenti en matière de sécurité » menée en parallèle, seuls 4 % des personnes ciblées franchissent le pas de la plainte. Le reste demeure invisible, étouffé par la peur, la honte, le découragement ou la méfiance envers les institutions. Ce silence statistique, bien connu des associations, alimente l’impunité et rend plus difficile toute action de prévention ciblée.
La publication de ce bilan intervient à deux jours de la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, célébrée chaque 17 mai. Elle vient rappeler que les discours haineux et les agressions ne sont pas des faits isolés, mais des réalités persistantes, qui exigent une réponse politique, judiciaire et sociale à la hauteur des enjeux."
Source ►Stop Homophobie 18/05/2025 - ►Suite article complet
